Vous êtes expatriée et vous pensez souffrir de dépression post partum ? Vous recherchez un accompagnement psychologique en français ? Consultez à distance ! En effet, psychologue diplômée exerçant en libérale, je propose depuis 2012 des suivis psychologiques à distance à destination des expatriés.
Cet article parle de la dépression post partum.
Après l’accouchement, certaines femmes peuvent ainsi traverser une période difficile appelée dépression post-partum ou postnatale.
Contrairement au « baby blues« , un phénomène passager et fréquent qui survient quelques jours après la naissance, la dépression post-partum est plus sérieuse et nécessite une attention particulière. Elle touche environ 15% des femmes et se manifeste généralement 6 à 8 semaines après l’accouchement.
Comment reconnaître la dépression post-partum ?
Voici quelques signes qui peuvent indiquer une dépression post-partum :
• Tristesse profonde et inexpliquée
• Pleurs fréquents sans raison apparente
• Épuisement constant
• Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité
• Irritabilité accrue
• Anxiété importante
• Difficulté à s'occuper de son bébé ou refus de passer du temps avec lui
• Absence de plaisir à interagir avec son bébé
• Perte d'intérêt pour les activités qu'on aimait auparavant
• Changements d'appétit (manque d'appétit ou suralimentation)
• Troubles du sommeil (insomnie ou hypersomnie)
• Tendance à l'isolement socialLes causes de la dépression post partum
La dépression post-partum est causée par plusieurs facteurs, notamment les changements hormonaux, le manque de sommeil et l’épuisement.
L’arrivée d’un enfant, surtout le premier, oblige la mère à redéfinir son identité. Ainsi, ceci peut raviver des souvenirs d’enfance et remettre en question sa relation avec sa propre mère.
L’arrivée d’un enfant peut aussi signifier des « deuils » : la vie d’avant, l’enfant idéal ou la maternité idéalisée.
Des attentes peuvent également être associées à l’arrivée d’un enfant. Mais si ces attentes ne sont pas satisfaites, les premières semaines peuvent être décevantes et provoquer des sentiments dépressifs.
Le fait d’avoir déjà souffert de dépression ou d’anxiété est un facteur de risques. D’autres facteurs de risque incluent le stress récent, le manque de soutien social, une faible estime de soi, des difficultés conjugales, des problèmes d’allaitement et des antécédents familiaux de dépression.
Pour finir, la société présente souvent la parentalité comme une expérience toujours positive, ce qui peut faire culpabiliser les parents dont la réalité est différente.
Ainsi, si vous craignez souffrir de dépression post-partum un suivi psychologique peut vous aider à traverser cette période difficile. N’hésitez pas à demander de l’aide.
Sources :
– Godfryd M. (2018). Vocabulaire psychologique et psychiatrique. Paris : PUF
– Petit Larousse de la psychologie (2008). Paris : Larousse
– Naître et Grandir